Avez-vous déjà entendu parlé du mois d’Octobre Rose ? Mais si, notre Movember féminin pour lutter contre le cancer du sein. Vraiment pas ? Laissez-moi donc vous éclairer avec un ton léger mais engagé, grâce à la collection capsule #Boobspower de Ma Ptite Culotte. Puis vous sensibiliser au dépistage, avec la poésie visuelle de la campagne nationale d’information de l’Institut national du cancer.
Ces deux initiatives sont totalement distinctes mais œuvrent dans un même but, lutter contre le cancer du sein. Participant aux deux, j’ai décidé de les rassembler dans l’article du mois.
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Pourquoi ?
Chaque année 59 000 nouveaux cas de cancer du sein sont déclarés en France dont 12 000 mortels*. Je crois pouvoir affirmer que malheureusement, nous pouvons tous citer au moins une femme qui a été / ou est touchée par cette maladie dans notre entourage proche ou lointain.
L’Octobre rose prend donc toute son importance. Saviez vous que ce rendez-vous fête ses 24 ans en France ? Il a été inscrit dans notre calendrier par le groupe Estée Lauder Companies et le magazine Marie-Claire, qui ont ensemble créé l’association Le Cancer du Sein, Parlons en !. Leurs objectifs ? Sensibiliser, prévenir et collecter des fonds pour faire avancer la recherche.
C’est dans cette démarche que Ma Ptite Culotte a décidé de ramener sa fraise sur le sujet avec sa collection capsule de T-shirt #Boobspower. Pour cette seconde édition, la marque de lingerie audacieuse s’est montrée inventive et fruitée. Le citron et le kiwi se sont imposés sur les T-shirt, tandis que l’avocat a rejoint l’équipe grâce à un vote de leur communauté digitale.
Vous les retrouverez normalement dès aujourd’hui à 29€, du S au XL en cliquant ici, ou jusqu’au 28 Octobre dans le Pop-up store Ma Ptite Culotte au 6ème étage du Printemps. L’ensemble des recettes est reversé à l’association Le Cancer du Sein, Parlons en !. Si vous n’aimez pas le menu de l’année et que vous êtes chanceux, il reste quelques bananes, fraises, ananas et pastèques de l’ancienne collection sur le site.
Mais la marque ne s’arrête pas là, pour communiquer sur le sujet, Ma Ptite Culotte rompt avec les codes traditionnels de la lingerie en faisant appel à des hommes : le comédien Jérôme Bertin, l’humoriste Maxime Gasteuil et l’acteur Gil Alma. Le tout agrémenté de slogans engagés et pleins d’humour. C’est entre autre ce qui m’avait séduite lors de leur précédente campagne.
L’info en plus
Le cancer du sein est la forme qui se développe le plus chez la femme, il représente 31,8%* des cancers. Dans 80%* des cas, il se déclare à partir de 50 ans. C’est pourquoi un dispositif de dépistage gratuit est en place pour les femmes de 50 à 74 ans.
À partir de 50 ans et tous les deux ans, les femmes reçoivent un courrier les invitant au dépistage avec un document d’information. Je suis d’accord, étant moi-même une personne à risque – je vous expliquerai pourquoi par la suite – ça ne m’amuse pas de prendre le temps de surveiller l’état de mes citrons tous les ans. D’autant que l’examen fait peur : et si ils trouvaient quelque chose ?
Mais il faut savoir qu’un cancer du sein traité à temps, c’est 99%* de chances de rémission sur 5 ans. Seul 26%* des femmes diagnostiquées à un stade avancé survivent à la maladie. Qu’en pensez vous ? Ça vaut le coup de prendre du temps tous les deux ans non ? Et d’en parler aux femmes de votre vie qui ont entre 50 et 74 ans.
Parlons maintenant du dispositif de dépistage. Avec le courrier, vous recevez un document d’information sur lequel figure une liste de radiologues agréés. Quelles sont les étapes à suivre :
- Prendre rendez vous avec l’un des radiologues agréés pour une mammographie et un examen clinique des seins (en clair, une palpation)
- Un premier résultat est délivré le jour de l’examen. Si les résultats ne présentent aucune anomalie, une seconde lecture est effectuée par un autre professionnel. Ce deuxième avis, rendu dans un délai de 15 jours maximum permet d’annuler les 6% de chance d’erreur du premier diagnostic.
- Si une anomalie est détectée, le radiologue peut demander immédiatement une échographie, une biopsie ou d’autres examens pour en déterminer la nature.
Sur 1000 femmes, seulement 7* cancers du sein sont diagnostiqués après ces analyses. Si les examens sont réguliers, il y a plus de chance que le cancer ne soit pas encore entré dans sa forme agressive et puisse être soigné. De plus, le dispositif prévoit un service gratuit, pris en charge par la Sécurité Sociale sans avancement de frais, si vous allez voir un professionnel agréé.
Bien sûr comme tous les examens médicaux, le dépistage présente des avantages mais aussi des limites. C’est pourquoi il n’est pas obligatoire. Mais comme le dit la campagne « Savoir, c’est pouvoir agir. ». Vous êtes maître de vos choix, je ne fais que partager mon point de vue ici.
Si vous avez des questions, l’Institut national du cancer met à votre disposition un site où vous trouverez des réponses : cancersdusein.e-cancer.fr et voici les liens du dépliant et du livret d’information.
La petite histoire
Pourquoi ai-je choisi de vous parler de l’Octobre Rose ? Ce sujet me touche particulièrement. Mes deux grand-mères ont eu un cancer du sein, l’une à 40 ans et l’autre vers 60 ans, ma mère en a eu un aussi à 52 ans et l’une de mes tatas (elles n’aiment pas que je les appelle tata) il y a deux ans.
Par chance, elles ont toutes survécu à l’épreuve malgré des séquelles physiques et moraux. Ceux liés à la chimiothérapie. Mais aussi une poitrine creusée par les rayons des anciens traitements, une ablation qui redéfinit le rapport avec un corps de femme et la peur du retour de la maladie font partie des épreuves liées à cette maladie.
Alors cet été lorsque j’ai rencontré Ma Ptite Culotte en casting, je leur ai demandé si mon profil de blogueuse pouvait les intéresser. J’avais adoré la campagne et l’esprit de leur précédente collection capsule. Ils m’ont répondu positivement et m’ont envoyé toutes les informations pour partager avec vous au mieux leur message.
Par suite Anais, du Studio Paris se quema, m’a contactée pour travailler sur la campagne de prévention de l’Institut du Cancer, je n’ai pas hésité une seconde. Sur place, Anais Cordevant, la maquilleuse manucure a parlé de mon blog aux membres de l’Institut du Cancer présent. Ils m’ont alors proposé de rejoindre l’équipe des influenceurs pour partager leur message et communiquer sur la campagne que voici :
Vous savez tout, ce sujet me tient à coeur. Si un cancer du sein est diagnostiqué à temps, c’est un traitement moins lourd, une ablation probablement évitée et surtout une vie qui a toutes les chances d’être sauvée. La méthode proposée par l’Institut national du cancer n’est peut être pas la meilleure mais il me semble qu’elle permet de limiter les dégâts.
Si acheter un T-shirt rigolo et engagé peut faire avancer la recherche, je suis partante. Un simple don suffit, mais pourquoi ne pas allier l’utile à la fantaisie.
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Si cet article vous a plu ou convaincu, je vous invite à le partager avec votre entourage et les personnes que vous aimez. Il est pour toutes les femmes de votre vie. A très bientôt pour un prochain sujet sur le mannequinât, prenez soin de vous !
* Tous les chiffres de cet articles font partie d’une étude de 2017 de l’Institut national du cancer de Boulogne Billancourt